La Saint-Valentin est passée, mais vous pouvez toujours voir les choses en grand pour déclarer votre amour ! Pourquoi ne pas offrir un bouquet d’arbres pour changer des roses ? De l’origine de cette formation aux conditions techniques pour voir s’ériger de tels spécimens à deux, trois ou quatre tiges, le PnrFO vous raconte tout de ces arbres amoureux…

Les feuillus et les résineux sont des arbres qui peuvent avoir une ou plusieurs tiges. Lorsque la tige est issue d’une graine, on parle d’arbre de futaie (dessin n°1). Lorsqu’il y a une ou plusieurs tiges issues de rejet de souche, on parle d’arbre de taillis (dessin n°2).

Les arbres de taillis peuvent regrouper deux, trois et même jusqu’à quatre tiges. On parle respectivement de jumelles, trimelles et quadrimelles. Ces tiges sont soudées depuis la base jusqu’à une hauteur d’au moins 1,30 mètre (Figure 3) et doivent avoir un diamètre semblable (Figures 4 et 5) pour être considérées comme telles.

Les arbres feuillus et résineux qui se présentent en bouquet résultent d’un gourmand, d’une tige adventive ou de rejets de souche après coupe (Figure 6), qui, avec le temps se sont fusionnés à la base. Généralement, le diamètre de chaque tige est semblable. L’arbre coupé se régénère par la voie végétative pour générer des copies à partir de la souche. L’ensemble des jeunes brins sur une souche constitue une cépée. Les cépées se développent pour créer des arbres en bouquet et l’ensemble constitue un taillis.

Ainsi, chaque tige est considérée comme un arbre distinct ayant sa propre priorité de récolte. Il arrive cependant que les tiges ne soient pas de même diamètre. Dans ce cas, la plus petite tige doit être d’un diamètre supérieur au diamètre d’une face de la plus grosse tige. Lorsqu’elle ne le dépasse pas ce diamètre, on traite cette tige adventive comme un gourmand faisant partie de la grosse tige.